Le CEPEL

Présentation

L’unité mixte de recherche (UMR 5112) s’inscrit dans le champ scientifique de la science politique depuis ses débuts par un rattachement à la section 40 (Politique – pouvoir – organisation) du comité national du CNRS. Le CEPEL bénéficie également d’un rattachement à la section 36 (Sociologie et sciences du Droit). Les sociologues sont localisés au sein des bâtiments historiques de la faculté de Médecine. Parmi les 17 enseignants-chercheurs (7 PR et 10 MCF), 12 sont rattachés à la section 04 (Science politique) du CNU, 1 à la section 19 (Sociologie, démographie), 1 à la section 20 (ethnologie), 1 à la section 17 (philosophie) et 2 à la section 56.02 (épidémiologie, prévention, économie de la santé, odontologie Légale).

Le secteur Santé Publique s’est progressivement renforcé notamment par des demandes spontanées de praticiens hospitaliers (1 PH en 2018, 1 MCUPH en 2019)  souhaitant orienter leurs travaux scientifiques vers les sciences humaines et sociales.

L’évolution du CEPEL est en phase avec les stratégies  scientifiques de ses tutelles et s’est inscrit, avant même l’obtention de l’I-SITE MUSE (1er janvier 2017), coordonné par l’Université de Montpellier, dans les thématiques propres au site montpelliérain (nourrir – soigner – protéger) tout en conservant ses compétences historiques dans le domaine des politiques publiques et du comparatisme.

Historique

Le CEPEL a été fondé en 1983 (sous l’impulsion puis la direction de Paul Alliès) en tant que « Centre comparatif des politiques publiques et des espaces locaux ». Sans changer d’acronyme, sous la direction de Jean-Pierre Gaudin qui avait succédé à Paul Alliès en 1999, le CEPEL est devenu en 2001 « Centre d’Études Politiques de l’Europe Latine » en élargissant ses thèmes de recherche et pour mieux signifier son rapport privilégié avec les terrains et les réseaux académiques des pays d’Europe du sud. Il a ensuite été dirigé successivement par Louis Assier-Andrieu (2002-2003), Hubert Peres (2003-2014), William Genieys, prix d’excellence en science politique (2015-2018) et, depuis le 1er aout 2018 par Emmanuel Négrier, médaille de Bronze du CNRS 1999, (DR-CNRS). Celui-ci porte le projet de l’unité pour le contrat quinquennal 2021-2025 avec Geneviève Zoïa (PR-UM) comme directrice adjointe. L’apport de sociologue, ethnologue, philosophe, épidémiologiste (dont des praticiens hospitalier), symbolise l’ouverture pluridisciplinaire de l’unité. Dans ce contexte le CEPEL est désormais le Centre d’Etudes Politiques Et sociaLes : Environnement, Santé, Territoires.

Biographies et actions menées lors des mandats de direction :

La bibliothèque

La bibliothèque du CEPEL-Science Politique renferme un fonds documentaire de près de onze mille livres sur toute l’étendue du domaine, trente-six périodiques français et étrangers (américains, espagnols, italiens et lusophones) et plus de cinq-cents travaux de deuxième et troisième cycles. La consultation sur place est ouverte aux doctorants, chercheurs et enseignants-chercheurs. Le catalogue des ouvrages est disponible sur demande par courriel à notre chargée de communication. Les usagers ont la possibilité de procéder au branchement d’ordinateurs portables et disposent également d’un accès à la WIFI.

Le CEPEL héberge la revue de science politique Pôle Sud, revue créée en 1994, qui vise à constituer un outil de structuration et de mobilisation d’un milieu scientifique, associant à la fois l’immersion locale de politistes et la concrétisation d’un réseau national, international et transdisciplinaire. Cette politique éditoriale ambitieuse a été couronnée par l’intégration de Pôle Sud dans les deux plus prestigieuses bases de revues scientifiques francophones en ligne, à savoir Persée et Cairn.

Le CEPEL bénéficie, depuis plusieurs années, de la générosité d’éminents donateurs, désireux de lui transmettre leur fonds de bibliothèques, à l’instar de Jean-Louis MISSIKA, Jean-Luc Parodi, Elias Sambar, etc. Toute donation de fonds d’ouvrages, quel que soit leurs états, est accueillie favorablement. La bibliothèque du CEPEL veillera, dès lors, à la bonne conservation des ouvrages qui lui sont confiés, ainsi qu’à la préservation du capital intellectuel.

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